Des nouvelles des sites pilotes DLI-Impact’Ville

Les nouvelles des sites pilotes DLI-Impact’Ville témoignent de la grande diversité de projets pour atteindre nos concitoyens

CAHORS (LOT)
  • Le micro-projet mis en place est un café associatif – tiers lieu, dans le centre-ville : La Rencontre (44 rue Saint André). Deux des responsables de ce lieu ont participé à une des formations DLI Impact’Ville.

  • “Nous sommes une dizaine de bénévoles impliqués dans différentes activités: banque alimentaire, avec plus de 20 bénéficiaires ;  cours d’alphabétisation, avec 5 étudiants ; atelier créatif avec 10 à 12 participants ; friperie avec une trentaine de clients ; aide administrative et cours d’informatique à la demande ; ateliers d’écriture.

  • Les ventes et participations représentent plus de la moitié du coût du loyer. Le chiffre de fréquentation est en constante évolution.” (Gwenaëlle et Fred)

ELBEUF (SEINE MARITIME)
  • La formation Impact’Ville N°1 (FDF1) début 2020 avait réuni une trentaine de participants qui ont apprécié la démarche enseignée (“J’ai compris que nous pouvions vraiment avoir de l’impact dans la ville !”, “J’ai des outils qui me permettront d’être plus efficace pour les gens.”, “J’ai été étonnée par la simplicité ô combien efficace des saynètes !”, “J’ai appris comment avec des équipes formées et investies, on pouvait approcher les gens des quartiers en les laissant s’exprimer sur leurs besoins.”)
  • Une équipe de formateurs a été mise en place, un planning préparé, et après l’épisode Covid19, un café solidaire (appelé La Rencontre – 174 rue Charles Mouchel) a été ouvert avec des activités pouvant toucher un large éventail de personnes : aide aux devoirs, cours de guitare, aide numérique (démarches administratives), atelier tricots, jeux de société. (Catherine, Laura et Arnaud)
LA CIOTAT (BOUCHES DU RHÔNE)
  • Après une formation FDF1 fin 2013, l’équipe a commencé une approche communautaire dans un des quartiers de la ville et a facilité un micro-projet qui répondait aux besoins des familles du quartier: une bibliothèque pour enfants.
  • Plus tard, l’équipe a réorienté son approche, rebaptisée Euréka, sur la base de l’église locale (322 Avenue Ernest Subilia) et a travaillé sur plusieurs ateliers famille et couple : le bonheur, les langages de l’amour, l’écoute active, la réconciliation, les finances familiales ; des équipiers ont été formés, et chargés de répercuter sur leur entourage les formations reçues. (Hélène et Franck)
L. (HÉRAULT)
  • L’approche choisie, basée sur la communauté, est axée sur la Parentalité avec des ateliers parents-enfants et des ateliers de théâtre-forum.
  • La dynamique relationnelle lors des ateliers parents-enfants s’intensifie, des liens se créent entre parents de 3 villages, qui nous parlent de la joie d’être ensemble : une jeune maman seule avec son bébé nous a dit: “J’ai passé une super année avec vous, vous êtes les gens les plus cools que je connaisse.”
    Dans les ateliers pour familles ayant des enfants plus grands, nous avons décidé de mettre le focus sur 2 thématiques :
    – l’alimentation saine (“Bien se nourrir, c’est bien grandir”): en effet, le Centre de Protection Maternelle et Infantile nous a alertés sur l’augmentation du taux d’enfants en surpoids ou en sous poids dans le quartier
    – le jeu en famille (“Le jeu,c’est sérieux”): après plusieurs séances, nous voyons qu’une “culture du jeu” est en train de se développer et de transformer le terreau des relations intrafamiliales.
  • Un atelier théâtre-forum hebdomadaire avec les mamans a permis de continuer les interventions auprès de plusieurs publics : parents de jeunes enfants (prévention écrans, gérer la frustration, favoriser l’autonomie de l’enfant), femmes (égalité homme/femme, mariage consenti) et professionnels de la médiation. (Claudine)
MAMOUDZOU (MAYOTTE)
  • Les porteurs du projet ont suivi une formation FDF1 en 2018 avant de partir s’installer à Mayotte.
  • L’approche choisie a été de développer des activités tournées vers les familles : sorties, jeux, bricolage, soutien scolaire, camp jeunesse. “Ces activités sont très appréciées des parents. Nous nous impliquons dans plusieurs associations œuvrant pour le développement éducatif, social, culturel ou environnemental.”
  • Très récemment, un organisme de formation a été créé pour être en contact avec des stagiaires de milieux très variés. (Thomas)
MARSEILLE (BOUCHES DU RHÔNE)
  • L’association locale Familles en action (33 Rue de Crimée) organise depuis sa création des activités de loisirs pour les jeunes du quartier du 3e arrondissement de Marseille et un accompagnement scolaire pour les élèves du primaire et du collège.
  • Une FDF1 a eu lieu en 2021 et les participants ont été interpellés par notre approche du développement local intégral.
  • Du coup, les dirigeants de l’asso ont ajouté à leurs activités un travail sur la parentalité avec les familles pour prendre les problèmes enfants et ados en amont. (Julie)
MEULAN (YVELINES)
  • Après 2 formations consécutives en 2019, puis l’épisode Covid19, l’association s’est retrouvée à reprendre une activité d’aide aux devoirs pour des enfants en Primaire dans le quartier populaire de Meulan Paradis. 18 enfants sont accompagnés dans leur scolarité depuis octobre 2022. Le challenge est de mobiliser les enfants aînés des familles pour renforcer l’équipe constituée à ce jour uniquement de membres de l’église. Les parents souhaiteraient un élargissement au élèves du Secondaire, chose que nous ne ferons pas sans l’appui des habitants du quartier.
  • A la rentrée de septembre, l’équipe structurera ce travail en incluant les parents dans la gouvernance du projet pour tenter ensuite d’aller plus loin avec eux. (Yves)

PÉRIGUEUX (DORDOGNE)
  • Une première formations FDF1 DLI-Impact’Ville a eu lieu en janvier 2024, avec une douzaine de participants. Un premier plan d’action a été rédigé avec plusieurs actions phares : préparer l’identification de l’équipe, rencontrer les autorités locales, réaliser une enquête terrain.
SAINT-GAUDENS (HAUTE GARONNE)
  • Une première formation FDF1 a eu lieu début 2017. Après une enquête réalisée dans le quartier, nous avons mis en place des activités pour les enfants (goûters de quartier avec jeux divers ; kermesse) et participé à l’organisation de repas de quartier. Par ailleurs, nous avons suivi à Saint-Gaudens le cycle d’ateliers Parentalité animés par des associations partenaires afin d’être capables d’animer des ateliers Parentalité.
  • Après l’épisode Covid19, un programme d’urgence s’est mis en place : la distribution de paniers alimentaires destinés aux familles rendues vulnérables par la crise. (Bruno)
TOULOUSE (HAUTE GARONNE)
  • Depuis quelques années, de nombreuses familles arrivent dans notre petite ville près de Toulouse pour occuper des logements sociaux nouvellement construits. Interpellés par le peu d’offres culturelles, et particulièrement dans le domaine du jeu, nous avons commencé une activité de ludothèque, visant à promouvoir, restaurer, favoriser le lien social, la bienveillance et la joie par la culture du jeu répandue dans tous les foyers de notre ville.
  • Nous avons pu commencer un accueil hebdomadaire pour des familles avec enfants de 0 à 3 ans. Nous avons rapidement atteint une soixantaine d’adhérents et une quinzaine de bénévoles.
  • Nous effectuons de plus en plus de sorties hors des murs, dans les quartiers, les aires de
    jeux, lors d’événements associatifs et municipaux (marchés saisonniers, soirées jeux à la médiathèque, semaine du jeu, 10 jours sans écran…). Notre participation à la promotion et à l’organisation de repas de voisins porte des fruits véritables de découverte de l’autre et l’établissement de liens sociaux durables. (Daniel)

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