Actions d'urgence / Fond d'urgence
Notre réseau de développement local intégral mise sur la formation plutôt que sur l’assistanat, mais il arrive des situations où il faut intervenir car il y a urgence. C’est pourquoi nous avons mis en place un fond d’urgence pour couvrir les actions d’urgence de nos partenaires.
Actions d'urgence en cours

URGENCE BURKINA FASO
Dans la foulée de ses voisins malien et nigérien, le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des mouvements armés djihadistes, affiliés à Al-Qaida et au groupe État islamique. La violence contre les civils et les conflits intercommunautaires se poursuivent, et un total de 1,9 million de personnes déplacées ont été enregistrées. Le Burkina Faso connaît l’une des crises de déplacement les plus fortes au monde, marquée par la violence, la pauvreté, les pénuries alimentaires et l’impact croissant de la crise climatique. D’après les analyses faites par les autorités nationales, il est estimé que 4,7 millions de personnes (soit 1 Burkinabé sur 5) auront besoin d’aide humanitaire au Burkina Faso en 2023. Dans les camps de déplacés, les gens manquent de nourriture et quand nous le pouvons, nous intervenons pour apporter une aide alimentaire. Kassum Balbone

URGENCE MALI
Au moins 1,2 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire en 2023, soit une augmentation de 17 % par rapport à 2022. Cette augmentation est largement due à l’insécurité et à la violence provoquant des déplacements, ainsi qu’aux chocs climatiques, notamment les inondations et les périodes de sécheresse, aggravant l’insécurité alimentaire. Les femmes et les enfants sont les plus touchés par cette crise. La persistance des affrontements entre groupes armés et des violences contre les civils, principalement dans les régions de Gao, Ménaka, Mopti et Tombouctou, a porté le nombre de déplacés internes à 375.539 en avril 2023. En conséquence de l’insécurité, l’accès aux moyens de subsistance s’est considérablement détérioré, affectant la consommation alimentaire. D’autres facteurs contribuent à l’aggravation des besoins humanitaires : l’inflation, liée à la crise russo-ukrainienne, les effets de la COVID-19, les sanctions économiques passées, et un accès humanitaire limité dans les zones où les groupes armés sont actifs.
Si nous en avons la possibilité, nous aiderons les déplacés. Pascal Adams Thera.